Fanfiction : Harry Potter et l' Echapée du Voile

Harry revient à peine de Poudlard. La perte de Sirius encore présente, il entame ses vacances d'été avec cette souffrance indescriptible.

Annonce :
Annonce de la fanfiction.

Chapitre : Retour à Privet Drive. écrit le 05/05/2005
Il venait à peine de rentrer.Le jeune garçon aux cheveux de jais ne savait plus quoi penser, plus quoi faire, et n'attendait plus rien de la vie...

Harry Potter venait de passer sa pire année à Poudlard. Un professeur de Défense Contre les Forces du Mal aussi incompétente qu'horrible, Voldemort officiellement de retour, plus puissant et plus cruel que jamais. Mais ce n'était pas le pire.

Sirius était l'être le plus cher à ses yeux. Il ne pouvait qu'être ... qu'être quoi ? Harry se le demandait, il était perdu, perdu dans ses pensées, son passé, son présent, son futur, il ne savait plus où il était, ce qu'il devait faire.Il était seul...

Harry se retint de pleurer.Il savait qu'il n' était pas seul, il avait Ron et Hermione qui le soutenaient et qui étaient là pour l'aider.Il contourna son lit et se dirigea vers sa valise.Il n'avait pas le coeur de regarder le miroir que lui avait donné Sirius. Car il se souvenait de tout à présent.Il avait tout compris.

Sirius était bien mort et il ne pouvait rien n'y changer.Ce miroir ne lui servait qu'à dialoguer avec le porteur d'un autre miroir semblable au sien, mais de la manière d'un téléphone.Il n'avait pas compris quelques jours plus tôt, que seule une personne en vie , pouvait répondre "au bout du fil".C' était pourtant si logique... Harry était si désespéré à cette pensée, qu'il ressentait une irrésistble envie de tout briser, de pleurer, pleurer, encore pleurer... et courir, tout détruire sur son passage, la détresse au ventre.

Il avait compris.Il ne reviendrait pas.Mais une vie sans son parrain, il n'en voulait pas.Il voulait Sirius.

Harry revient à peine de Poudlard. La perte de Sirius encore présente, il entame ses vacances d'été avec cette souffrance indescriptible.

Annonce :
Harry décide enfin de s'aérer.Rien ne semble pouvoir lui faire oublier la mort de Sirius ou du moins, le distraire de son malheur.Pourtant, un évènemant étonnant va chambouler tout le reste de ses vacances.

Chapitre : Une vision étonnante écrit le 05/05/2005
Harry referma la porte d'entrée.Le soleil lui brûla momentanément les yeux.Peut-être croiserait-il Dudley et sa bande qui consenteront à l'aider à rejoindre Sirius...
<< N'y pense plus, se dit-il, tu dois réfléchir à ce que tu vas faire cet été.Que penserait Sirius si... >>
Il n'eut pas la force de penser plus loin.Il lui avait semblé qu'un détraqueur était à proximité, tellement la sensation de froid et de détresse qui l'avait parcouru était intense.

Harry aperçut une jeune fille qui s'avançait dans sa direction.Harry détourna le regard.Il ne savait plus ce qu'il attendait des filles, après être sortit avec Cho Chang quelques jours, il en avait gardé un si mauvais souvenir qu'il préférait les éviter, excepté Hermione et Ginny, ses amies de Poudlard.Hermione était ce qu'on appelle vulgairement une Sang-de-Bourbe, c'est-à-dire une enfant de Moldus.Quant à Ginny, elle était la petite soeur cadette de Ron Weasley, son meilleur ami.

La mauvaise humeur de Harry s'emplifia lorsqu'il se rendit compte que la jeune fille se dirigeait droit vers lui.Elle n'était plus qu'à une dizaine de mètres.Soudain, ses yeux s'écarquillèrent d'effroi.Il avit cru reconnaître le visage de Sirius sur celui de la jeune fille !
Harry cligna des yeux:en effet, elle avait bien les même yeux, les mêmes cheveux, le même visage fin et charmant de Sirius, le même teint, la même élégance désinvolte que son parrain. n aurait dit le portait craché de Sirius.Elle lui ressemblait tellement qu'elle lui aurait dit <<Je suis la fille de Sirius de Sirius Black>>, il l'aurait crue.

Harry vit passer la jaune fille à proximité, puis elle contourna la maison voisine, avant de disparaître derrière le mur.Il prit alors une surprenante décision.

L'adolescent se précipita vers la maison, puis retint un <<oh !>> de surprise.Elle s'était volatiliséee. Déçu, il sentit sa tristesse revenir.
Brusquement, une petite voix le fit sursauter.
<< Tu cherches quelqu'un ? >>

Harry revient à peine de Poudlard. La perte de Sirius encore présente, il entame ses vacances d'été avec cette souffrance indescriptible.

Annonce :
Harry vient de croiser une étrange jeune fille.Il décide finallement de lui parler.

Chapitre : Nouvelles et chute écrit le 08/05/2005
Harry se retourna. Elle se tenait devant lui, le teint pâle aux yeux rougis par la tristesse, semblait-il. Harry remarqua qu'il devait sans doute avoir le même teint, après avoir pleuré des heures enfermé dans sa chambre.
<< Tu me cherchais, semble-t-il.Pourquoi me suivais-tu ?
- Je ne te suivais pas, je voulais...euh... .
- Que voulais-tu me dire ? coupa brusquement la jeune fille. Mon numéro de téléphone ? Pour me draguer ? Va-t-en, de toute façon je n'en ai pas.
- Oh mais non, pas du tout ! Je voulais..., commença Harry, mais elle ne lui laissa pas le temps de finir.
- Va-t-en ! rugit-elle en émettant un bruit qui rappellait un chien grondant de rage. Laisse-moi !
- Calme-toi ! Je ne te voulais aucun mal.Je voulais simplement te demander si tu étais une moldue !
Avec un sursaut de surprise, l'adolescente se calma.Elle semblait surprise, mais elle se reprit aussitôt.Elle afficha un air soupçonneux.
- Qui es-tu ? demanda-t-elle sans détour. Tu viens de Poudlard ?
- Tu es une sorcière ? s'étonna Harry.
Il sentit son coeur battre avec force dans sa poitrine. Si elle était une sorcière, elle connaissait sans doute Sirius. L'excitation à son comble, il ajouta :
- Es-tu parente avec Sirius Black ?
Elle ne répondit pas tout de suite, ce qui énerva Harry mais en même temps faisait monter un peu plus le taux d'adrénaline qu'il avait en lui.
Elle resta un moment silencieuse.Elle semblait tenir un secret, un secret très positif aux yeux de Harry, ce qui ne fit qu'augmenter son apréhension et son désir d'entrendre la suite.Elle se décida enfin à répondre, à contre-coeur lui semblait-il.
- Je suis sa nièce.Mais il n'a jamais su qu'il en avait une.Je ne suis aucunement rattachée au meutre qu'il aurait soit-disant commis, et je ne le crois pas responsable !
Elle avait dit cela sans s'arrêter ni respirer, et elle rappellait quelque peu Hermione aux yeux de Harry. On aurait dit la fille de Sirius et d'Hermione tellement elle rappellait les deux à la fois.
- Ne t'inquiètes pas, répondit Harry.Je sais qu'il n'est pas responsable.Je suis son filleul, Harry Potter.
S'il avait pensé que sa simple identité aurait un tel effet sur la nièce de son parrain, Harry se serait sans doute bien gardé de le lui la révéler.
La jeune fille se figea d'abord.Ses magnifiques yeux bleu-argenté s'écarquillèrent, son teint devint encore plus pâle, ses lèvres tressaillirent (Harry la vit même avoir quelques convulsions), et enfin, elle s'évanouit.Alors qu'il la rattrappait de justesse, Harry sentit une horrible sensation de gêne s'emparer de lui lorsque le souffle chaud de la jeune fille chatouilla son cou.
Quand elle revint à elle, elle ne dit rien.
- Ca va mieux ? dit enfin Harry après quelques minutes de silence. Tu veux que je te ramène chez toi ? Tu habites loin ?
- Je n'habite pas ici. J'ai... j'ai fugué.
- Pourquoi donc ? s'étonna Harry. Tu m'as l'air dêtre une bonne fille bien élevée, malgré ton intervention de tout-à l'heure.
- Laisse tomber.Je n'ai pas moyen de rentrer chez moi de toute façon.
Elle sentait les larmes venir à elle.Tandis qu'elle tournait la tête pour se cacher, Harry réfléchit à un moyen de l'aider.
- Je crois que j'ai trouvé la solution, dit-il enfin. Tu vas aller chez mon ami Ronald Weasley.

c'est cool quand est ce que tu postes une suite.
une suite une suite
franchement c'est pas mal
mets juste un disclaimer
et puis fait des chapitres un peu plus long stp

J' ai pas encore eu le temps mais j'essayerai dimanche matin.
Pour l'instant il faut que je réfléchisse à ce que je vais écrire exactement...

c'est vrai que ca peut être pratique de réfléchir lol!!!!
prend ton temps mais pas trop et ponds nous une bonne suite

et pas d'excuse comme ca

Pour les impatients veuillez pour l'instant vous rendre sur poudlard.org afin de lire ma suite. Son titre : Harry Potter et l'Echapée du Voile . Sa catégorie : tome 6.
Navrée de ne pas pouvoir la mettre sur ce site pour le moment, problèmes techniques !!

l'excuse les problème techniques
dis plutôt



quand est ce que tu nous poste la suiteperso je l'ai lu sur poudlard.org mais viens quand même la poster ici
c'est dommage que tes chapitres soient si courts
je pense que tu développes pas assez l'intrigue de chaque chapitre
sinon continue comme ça

^_______^ !!
C'est un bon début si tu veux mon avis !!
J'aime bien ta façon de raconter l'histoire, malgré quelques toutes petites fautes d'expressions.
bon, c'est vrai que l'intrigue ne me parait pas tellement devellopée, le tire en lui-meme annonce la suite, mais les relations entre les persos peuvent aussi etre interessants ( Harry sucombera-t-il ? ah-ah !!)
Une bonne petite ic agréable à lire, quoi !!
bon courage pour la suite. ^_^

Annonce de l'auteur
Harry décide de faire de son amie sa protégée. Il l'emmène donc chez son meilleur ami, Ron Weasley.

Chapitre 4 : Griffe et Coup d'Aile écrit le 19/05/2005
<< Qui est-ce ? demanda la jeune fille.
- Ne t'inquiète pas, c'est un ami. Tu seras en sécurité chez lui. C'est un sorcier comme toi et moi.
- Je ne veux aller chez personne ! Tu n'as pas le droit de me l'imposer !
- Calme-toi ! s'indigna Harry . Je ne te veux aucun mal ! Je veux seulement t'aider !
- Je-ne-veux-rien-savoir ! Tu ne m'emmèneras nulle-part ! ajouta la jeune fille en se débattant. Tu ne peux me l'imposer !
Harry s'efforçait de l'empêcher de le gifler, mais elle ne cessait de s'agiter, envoyant par-ci par-là des petits coups de poing.
Harry était complètement perdu. Que faire ? Elle ne voulait pas le suivre, mais elle pouvait pourtant rester là, seule sur le trottoir.
Il n'avait plus le choix. Il choisit une autre alternative .

- D'accord. D'accord ! Je te laisse, dit-il en la relâchant. Tu es libre ! Je n'ai, après tout, pas besoin de toi.
- Quoi ? dit la fille, stupéfaite. Tu me laisse là ?
- Et bien, oui, si tu ne veux pas de mon aide.
Harry avait gagné. Il vit la jeune fille réfléchir, puis il attendit sa réponse. Comme elle ne répondait toujours pas, il amorça son retour vers Privet Drive.
- Attend ! D' accord, j'accepte de rencontrer ton ami. Mais pas de coup fourré ! Tu dois me jurer de n'alerter personne de ma visite chez lui ! Si jamais tu avertis le Ministère ...
- Je te le jure, coupa Harry. Je t'emmène de suite. Mais d'abord, je dois envoyer un hibou à Ron. Allons-y. C'est par ...
Harry s'interrompit . Il venait d'entendre un étrange bruit, du côté opposé, près des arbres. Il fit signe à la jeune fille de ne pas faire un bruit, puis s'avança délicatement vers la haie voisine.
Soudain, Harry écarta les branches. Il n'y avait rien, mais il était certain que quelque chose avait bougé quelques instants auparavant.
- Ne bouge pas, recommanda-t-il à sa camarade, il doit y avoir ...
Une énorme forme noire vint soudain s'abbatre sur lui. Harry se débattit violemment, la jeune fille hurlait de terreur, ce qui ne faisait qu'exciter la chose de plus belle. Harry tenta de visualiser son agresseur, mais il ne voyait que de gigantesques yeux verts qui le regardaient avec cruauté. Harry n'hésita plus. Il mit la main dans sa poche, en sortit sa baguette, puis dans un formidable hurlement, prononça une formule de répulsion. La créature fut aussitôt éjectée, mais elle se redressa très vite et fonça de nouveau sur Harry. Celui- ci évita de justesse l'impact. Il ne voyait plus la fille, mais pour l'instant, il avait surtout peur que la créature ne le tue par surprise. Celle-ci s'arrêta quelques secondes, ce qui permit à Harry de l'identifier: il s'agissait d'une sorte de gigantesque chien noir avec quelques poils démesurés au niveau de la babine inférieure. Le chien jeta un regard noir à Harry, semblant lui en vouloir profondément pour quelque chose que Harry ignorait.
Harry brandit sa baguette. Il était prêt pour cette bataille. Il était prêt à tout à présent, à tuer ou à être tué, comme le disait la prophétie... .

Annonce de l'auteur
petite suite, j'espère qu'elle vous plaira ... n'hésitez surtout pas pour les reviews ! J' en ai besoin pour la suite !!

Chapitre 5 : La surprise écrit le 22/05/2005
Harry ouvrit la bouche, mais une voix aigue l'interrompit.
- Non ! ne la tue pas ! Elle est innofensive, elle ne te fera aucun mal ! Baisse cette baguette s'il-te-plaît !
Harry tourna la tête. C'était la jeune fille ! Elle allait donc bien. Harry se sentit rassuré, mais ne baissa pas sa baguette pour autant.
- Tu connais cette créature ? Elle a faillit me dévorer !
- Excuse-la, c'est mon dragospectre. Elle est issue d'un croisement entre un cynospectre classique et un dragon. Elle croyait que tu me voulais du mal ! Tu ne dois pas lui en vouloir . Elle est adorable, tu sais .
- Harry l'observa avec incrédulité. Il avait peine à croire ce qu'elle disait . Cette créature ? Innofensive ?
- Je t'assure, elle a cru que tu me voulais du mal parce-que je n'avais pas prévu d'être encore en train de discuter avec toi. Je lui avais dit de venir me chercher.
- Et puis d'abord, c'est quoi un cynospectre ?
- Une créature magique, évidemment. Elle ressemble à un gros chien fantôme. Généralement, elle a le poil bleu-gris, ainsi qu'une longue barbe.
Harry observa l'animal. Une longue crinière de flammes bleues s'échappaient de son cou, sans pour autant sembler lui causer d'atroces douleurs. Harry se tourna de nouveau vers la jeune fille.
- Mais tu as vu où on est ? s'enquit-il soudain dans un souffle désespéré.Si un moldu nous a vu, nous sommes cuits ! ajouta-il en tournant la tête de gauche à droite par gestes frénétiques.
- Ne t'inquiète pas autant, répondit la jeune fille d'une voix amusée. Elle ne se fera pas remarquer. Elle possède le pouvoir de se rendre invisible aux moldus. C'est un autre don hérité de son croisement !
- Génial, je suis enchanté des présentations, grommela Harry.
- Arrête d'être si grognon, ça ne te réussi pas. Regarde comme tu as les joues toutes rouges ! On dirait que tu as passé une semaine à pleurer !
Le teint de Harry s'assombrit. Il ne trouvait pas la plaisanterie très amusante. La jeune fille l'observa d'un air apeuré. Le regard de Harry semblait lui donner la chair de poule, à voir son teint pâle.
- Euh, je suis désolée... je ne voulais pas... je suis navrée.
Harry ne répondit rien. Il avait déjà tant souffert, qu'il se demandait encore pourquoi il était là à écouter cette jeune fille parler. Il se rassura en se rappelent qu'elle avait connu Sirius.
- Au fait, je n'ai pas eu le temps de me présenter. Je m'appelle Leia Aslan. Je viens de France.
- Bien, trève de présentations, si je t'emmenais chez mon oncle ? En revanche, je te préviens que tu vas devoir attendre dans le jardin. Mon oncle n'apprécierait pas que je ramène quelqu'un chez lui. Je vais envoyer un hibou à Ron. J'espère qu'il pourra répondre rapidement.
- Ton oncle a peur que tu fasses des bêtises avec une fille ? Harry eu un air surpris. Il a raison, on est à l'âge où on a de folles envies.
- Ce n'est pas ça, répliqua Harry en rougissant car il venait de comprendre. Mon oncle et ma tante n'aime pas tout ce qui a trait à la magie. Il ne supporte même pas ce mot.
- Excuse-moi, répondit Leia qui se sentit rougir à son tour. Je pensais que tu étais plus comme les autres garçons ..., ajouta-t-elle dans un murmure que Harry perçut à peine.
Harry et Leia se levèrent. Ils contournèrent le mur voisin, puis franchirent la rue Oxford Street. Aucun des deux adolescents ne parla pendant tout le trajet. Le dragospectre marchait tranquillement derrière eux, sans bruit. Harry pensait à son parrain, et se demandait bien pourquoi Sirius ne lui avait jamais parlé de Leia.

Annonce de l'auteur
une suite ... pas facile pour les titres des chapitres ! N'hésitez pas pour les reviews !

Chapitre 6 : Cris et fuite. écrit le 25/05/2005
Harry et Leia arrivèrent devant la porte du 4, Privet Drive. Harry recommanda à la jeune fille de ne pas se faire remarquer. Il poussa doucement la porte d'entrée, puis se glissa sans bruit à l'intérieur. Harry tendit l'oreille. L'oncle Venon discutait avec la tante Pétunia à propos des journalistes inutiles qui l'avaient ennuyé toute la matinée dans le but de faire un reportage sur sa fabrique de perceuse. Au départ l'oncle avait été très enthousiaste mais cette visite avait apparemment fini au cauchemar.
Harry se dirigea vers l'escalier menant à sa chambre. Il avait pris l'habitude de marcher avec la souplesse d'un chat pour éviter de se faire remarquer de l'oncle Vernon.
<< Dépêche-toi ! lui souffla soudain Leia avec la même douceur dans la voix que lorsqu'elle était revenue à elle une heure auparavant.
Harry pressa le pas, atteint enfin les marches de l'escalier puis avança vers sa chambre en prenant garde aux marches défaillantes.
Il ne lui restait plus que trois marches à gravir lorsqu'il entendait un craquement sonore.
Harry se retourna brutalement : Leia, n'en pouvant plus de le regarder faire avec tant de lenteur, était entrée et avançait dans sa direction, l'air innocent. Harry restait abasourdi en la voyant avancer d'un air aussi serain alors qu'elle était au bord de la crise de nerf quelques instants plus tôt, puis se ressaisit et fit de grands gestes en signe de désaprobation.
Evidemment, sa pire crainte se réalisa. L'oncle Vernon arriva en un temps record. Lorsqu'il aperçut Leia près de Harry, en plein milieu de l'escalier, il hurla.
- QU'EST-CE QUE VOUS FAITES ICI ! J'AI DIT PERSONNE CHEZ MOI ! TU AS COMPRIS POTTER ? PERSONNE !
- Oncle Vernon, ce n'est pas ce que tu crois ... répondit Harry d'un ton désespéré. NOus n'allions rien faire de mal ...
- JE NE VEUX RIEN SAVOIR ! TU CROIS QUE JE NE SUIS PAS PASSE PAR L'ADOLESCENCE ? JE VOIS TRES BEIN CE QUE VOUS COMPTIEZ FAIRE ! IL N'EN N'EST PAS QUESTION ! HORS D'ICI ! DEHORS !
- Oncle Vernon, commença Harry.
- DEHORS !
Harry se précipita vers la porte de sortie. Il aperçu Leia qui s'était déjà sauvée dès les premiers cris de l'oncle près de son dragospectre.
Harry la rejoint. Elle s'apprêtait à monter sur sa créature.
- Alors là, bravo ! s'exclama Harry, furieux. Je t'avais dit de rester dehors. MAis non ! Mademoiselle devait rentrer !
- Je suis sincèrement désolée. Je ne pensais pas qu'on pouvait avoir un oncle aussi ... aussi nerveux.
- Ouais et bien, pour commencer, tu aurais dû m'écouter. Où comppte-tu aller ? ajouta Harry en la voyant tenir la crinière de l'animal comme des rênes. Tu ne t'en vas quand même pas ?
- Si, réondit Leia. Mais ne t'inquiète pas. Tu pourras communiquer avec moi si tu le souhaites. Voici un très précieux présent. Conserve-le, il te portera chance.
Leia lui tendit un petit objet lourd et dur. Il s'agissait d'un pierre bleue. Harry la tendit à la lumière. Une clarté soudaine l'aveugla brutalement.
- C'est très pratique contre les détraqueurs. C'est Sirius qui m'a dit cela avant de mourir. Mais elles sont extrêmement rares. Je te fais cadeau de celle-ci, elle vient de ton parrain. Tu verras une autre propriété de cette Pierre Bleue lorsque tu auras besoin de moi.
Harry observa la pierre. Après avoir vu vert pendant quelques secondes sous l'aveuglement, il percevait la véritable beauté du minéral. Elle brillait d'une profonde intensité , comme un diamant bleu, en plus beau. C'était sans doute la pierre la plus belle que Harry n'avait jamais vu. ELle lui rappelait la Pierre Philosophale, qui possédait la particularité de rendre immortel et de produire de l'or. Elle était en revanche d'un rouge intense. Heureusement, cette pierre-là avait été détruite.
Lorsque Harry releva les yeux, Leia avit disparu. Il tourna la tête de tous les côtés, mais ne vis aucune queue géante de dragospectre contourner un mur.
Harry mit la pierre dans sa poche, puis reprit sa route.

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encore un chapitre ! j'espère qu'il vous plaira ... n'oubliez pas les reviews !

Chapitre 7 : Nouveau départ écrit le 27/05/2005
Une semaine passa sans que Harry eu des nouvelles de Leia. Il s'inquiètait un peu pour elle, car il pensait qu'elle lui écrirait dès qu'elle serait à l'abri. Il pensait qu'elle lui enverrait un hibou pour l'avertir. Mais Harry n'avait rien reçu.
<< Harry, dépêche-toi ! gronda la tante Pétunia.
Harry sortit brutalement de ses rêveries.
- Oncle Vernon t'a demandé de l'aider à déplacer le piano, tu te souviens j'espère ?
- Oui tante Pétunia, répondit Harry d'un ton las.
- Ne me parle pas sur ce ton ! Je te rapelle que ce n' est que grâce à moi que tu es encore en vie !
- Oui, je sais. Désolé, ajouta Harry sur un ton d'excuse.
Pour une fois, Harry ne désirait pas énerver sa tante mais plutôt trouver le calme auprès d'elle, maintenant qu'il savait ce qu'elle avait fait pour lui.
Mais, bien évidemment, ce n'était pas gagné.
- Va donc te laver les mains, je ne veux pas que tu encrasses le piano avec des mains aussi dégoutantes.
Harry avait mangé un morceau de pastèque, et malgré la minuscule taille de la part, il avait réussi à s'en mettre plein les doigts.
- J'y vais, assura Harry.
Harry se leva, rangea sa serviette, puis se dépêcha de se laver les mains. Il se dirigea ensuite vers le salon où l'oncle Vernon l'attendait.
- Ah ! Pas trop tôt ! Bon, viens par là mon garçon, tu vas prendre ce côté, je vais prendre l'autre. Et surtout, ajouta l'oncle d'un ton menaçant, tu ne le laisse pas traîner par terre, compris ?
- Oui, oncle Vernon.
Harry eut beaucoup de mal à soulever le piano, mais il en eu d'autant plus à ne pas le laisser toucher le sol.
Quand ils le reposèrent, Harry se sentit soulagé. Ses bras lui faisaient affreusement mal, et il avait du mal à lever le coude gauche.
- Merci mon garçon. Tu peux t'en aller. Demain nous déplacerons le réfrigérateur, dit Vernon.
- D'ac', répondit Harry.
Harry sortit de la pièce. La tante Pétunia en profita pour aller voir son mari.
- Tu ne le trouve pas bizarre depuis son retour ?
- Pas plus que d'habitude, grommela l'oncle.
- Non, je ne parle pas de tu sais quoi, je parle de ses réactions. On dirait que tout lui est égal, ajouta Pétunia.
- C'est vrai, il ne rechigne plus aux travaux que je lui demande de faire, admit Vernon.
- Et il me répond plus poliment que d'habitude
- Tu crois qu'il s'est passé quelque-chose d'important dans son école de cinglés ?
- Je l'ignore, répondit rapidement la tante.
L'oncle Vernon l'observa.
- En tout cas, cet évènement inconnu lui a fait du bien, il ferait un parfait esclave ! s'enthousiasma Vernon.

Harry décolla l'oreille de la porte. Il avait tout écouté. Lorsqu'il avait aperçu sa tante qui attendait près de l'autre porte, il se doutait qu'elle voulait demander quelque-chose de très important à son mari.
Harry se précipita dans sa chambre et ferma les yeux. Tout ce qu'il venait d'entendre le choquait. D'abord, l'inquiètude qu'il avait lu dans les yeux de sa tante lorsqu'elle parlait de lui, ce qu'il n'avait encore jamais vu en elle. Puis la réaction de son oncle, indifférente de son sort. Se pourrait-il que sa tante ait un minimum d'affection pour lui ? Harry se le demandait à présent. Elle lui avait accordé la vie, au détriment de son mari. A présent, elle semblait soudainement soucieuse de l'état psychologique de Harry.
Harry refoula bien vite ces pensées. Non, elle ne l'avait jamais apprécié. Elle ne se souciait que de ce qui le souciait, lui.
Elle redoutait également le retour de Lord Voldemort.

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Un petit chapitre en plus ... j'espère qu'il vous plaira !!!
Continuez pour les reviews !

Chapitre 8 : Débarquement imprévu écrit le 01/06/2005
Il se passa près de deux semaines avant qu'Harry ne reçu de lettre de Ron et Hermione. Ils lui expliquaient qu'ils avaient eu beaucoup de travail (nettoyage de la maison des Black de façon à enjoliver les prochaines visites de Harry dans le manoir), et qu'ils avaient également dû trouver un autre elfe de maison (Kreattur avait été retrouvé mort suite à des coups de sabots reçus par Buck, l'hippogriffe de Sirius). Ils lui disaient également qu'il ne devrait pas tarder à les rejoindre, sans doute dès la semaine suivante, et qu'il ne devait pas s'en faire, qu'il devait s'aérer, penser le moins possible à Sirius.
Harry regardait d'un air mélancolique cette longue lettre dans laquelle ses deux amis axpliquaient tout cela.
Il les enviait atrocement, et cette envie constante ne faisait que croître sa colère et sa peine. Il despérait de cette longue attente qui le séparait de l'instant où il reverrait ses amis.
Harry se mit à la recherche d'une plume et d'un parchemin. Il s'assit ensuite sur la vieille siège que lui a accordé sa tante, puis commença sa réponse. Il mit près d'une heure à écrire les quelques lignes qu'il relut à la fin.
Harry se releva et s'approcha de sa chouette.
<< Tu vas apporter ce parchemin à Ron et Hermione le plus rapidement possible, lui-dit-il en saisissant une de ses pattes. Je veux qu'ils trouvent une solution positive, compris ? S'il le faut, tu brailles pendant tout le temps qu'ils auront perdu. Je tiens absolument à cette réponse ! Alors vas-y.
Harry ouvrit la fenêtre en grand, puis Hedwidge déploya ses ailes en pressant doucement sur le bras de Harry, en signe d'amitié.

Harry l'observa un instant voler dans le ciel, puis lorsque sa chouette fut hors de vue, il referma le volet car il était bientôt midi et le soleil n'allait pas tarder à taper de son côté.
- Harry, descend s'il-te-plaît, lui ordonna Pétunia.
- Très bien, j'arrive, répondit Harry.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il lorsqu'il fut arrivé en bas des escaliers.
- Quelqu'un vient de passer pour toi, répondit la tante d'un air méprisant. Une jeune fille du nom de Leia.
- Leia ? s'exclama Harry qui sentit son coeur battre avec force. Que voulait-elle ?
- Te dire que l'heure serait bientôt venue et que la prophétie ne tardera pas à s'accomplir, répondit Pétunia qui tremblait à présent.
- Quoi ? articula Harry dans un souffle. Elle ... elle a dit ça ?
- Oui, poursuivit la tante, mais elle a également précisé qu'il ne s'agissait pas de la prophétie.
- Tu veux dire qu'il ne s'agit pas de celle qui me lie à V...
- Oui, celle-là, coupa Pétunia.
- Mais alors, laquelle ?
- Elle n'a rien ajouté, répondit Pétunia dont la conversation commençait à agacer. D'ailleurs, je ne sais même pas qui est cette fille. Elle vient de ton école ?
- Je ne l'y ai jamais vu. J'ignore totalement d'où elle ... commença Harry, mais un énorme bourdonnement le coupa.
Harry et sa tante firent silence. Il n'y avait rien, mais le bourdonnement s'intensifiait. Harry observa à la fenêtre puis dans la cheminée (au cas où il s'agirait des Weasley venant le chercher par la poudre de Cheminette), jeta un coup d'oeil dans la cuisine, puis dans l'entrée. Il ne voyait toujours rien, et pourtant le bruit augmentait avec force à chaque seconde, puis se transformait de plus en plus en un grondement.
Brusquement, les murs se mirent à vibrer. La tante émit un petit cri perçant, puis s'agrippa au canapé.
Harry se rattrapa de justesse au fauteuil voisin, tandis que les cadres commençaient à se balancer le long des murs et tombaient à grands fracas aux sols.
Soudain, les meubles se déplacèrent jusqu'aux murs, puis formèrent petit à petit un grand espace au centre du salon, assez grand pour acceullir un petit éléphant. Des torches à flammes vertes, survenues du vide, illuminèrent la pièce d'un éclat d'émeraude en se positionnant de façon similaire à une aire d'avion.
Puis contre toute attente, une voiture surgit de nulle part au millieu même du salon, longue de deux mètres, d'un noir étincelant, une bonne Renault repeinte avec goût, qui laissait deviner la volonté de son possesseur.
La tante Pétunia s'effondra au sol. Elle voyait sans douta la plus incroyable chose de sa vie parmis les plus effrayantes.
Le bruit s'atténua enfin. Lorsque le calme fut revenu, une vitre de la voiture s'ouvrit. C'est alors que Harry l'aperçut enfin: Leia. Elle l'était enfin revenue, lui qui s'inquiétait tant sur son état, il la revoyait enfin.
- Harry ? Il est là ! s'écria la jeune fille à l'intérieur de la voiture. Harry ! Ca va ? Tout va bien ?
- Oui, je vais bien, réondit Harry en se retournant vers sa tante. En revanche, ma tante est mal en point, ajouta-t-il en l'apercevant sans connaissance près du canapé.
- Ne t'inquiète pas Harry, interveint une troisième voix qu'Harry reconnut comme celle de Mr Weasley. Je vais la remettre d'aplomb.
Harry aperçut une silhouette descendre parmis la dense couche de poussière due au débarquement de l'automobile. Harry reconnut les cheveux roux du père de Ron: c'était un homme à lunettes plutôt grand pour qui Harry avait beaucoup de respect et de sympathie.
- Tiens, cet appareil n'était pas là la dernière fois, remarqua Mr Weasley en observant le climatiseur.
- Si, mais suite à votre venue, il était tant recouvert de suie et bien trop loin de la cheminée que vous ne l'avez pas vu.
- Ah ? Tu m'expliqueras le fonctionnement lorsque nous serons où tu sais, d'accord ? prévint Mr Weasley avant d'ajouter qu'il prépare ses affaires afin qu'ils puissent partir rapidement pendant qu'il se chargeait de réanimer sa tante.
- Harry ? Tu te dépêches ? J'en connais qui sont impatients de te revoir ! pressa Leia qui était descendue de la voiture et montait déjà les escaliers.
Elle s'était munie d'une des torches. Harry remarqua alors que celle-ci laissait paraître les plus infirmes particules de l'air, avec d'autant plus de netteté qu'il était possible avec un laser.
Harry se précipita à la suite de Leia. Parvenu en haut des escaliers, il la ratrappa et la regarda. Leia se retourna, puis en guise de bonjour, l'embrassa sur la joue.
Harry se sentit heureux. Non seulement il repartait enfin revoir ses amis, mais il avait également retrouvé Leia. Mais quelque-chose le tracassait: comment l'avait-elle retrouvé ?

Annonce de l'auteur
Voilà ... une petite suite ... qui, je l'espère, sera assez longue !!!
N'oubliez pas les reviews !!!! SVP !
Et je passe un court message en attendant un bon gros : lisez les oeuvres de LilyEvans ainsi que de Kahlan, elles sont excellentes ... .
Je reme

Chapitre 9 : La torche à flammes vertes écrit le 08/06/2005
Harry se sentit rougir. Il pénétra dans sa chambre à la suite de Leia.
<< Comment se fait-il que Mr Weasley et toi soyez ici ?
- Et bien, en fait, c'est un parfait hasard, répondit Leia.
- Comment ça ?
- Lorsque je t'ai quitté, je me suis directement envolée vers Pré-Au-Lard, chez Zonko. J'ai un ami qui y travaille pendant les vacances.
- D'accord, et après ? s'impatienta Harry. Cela ne me dit pas comment tu as trouvé mon ami Ron.
- Attends ! Je m'apprêtais à te le dire. Si tu me coupes tout le temps, comment veux-tu que je te dise tout ce que tu veux savoir ?
- Oui, bon, grommela Harry. Alors ?
- Donc, chez Zonko, j'ai aidé mon ami. J'ai travaillé comme lui - en tant que serveuse - et je lui ai parlé de notre rencontre. Je lui ai également parlé de tes intentions - celles de me cacher chez ton ami. Comme il connait les Weasley (les jumeaux leurs ayant soufflé une bonne partie de leur clientèle), il m'a dit que je pouvais rencontrer le père Weasley au Ministère, au département des Moldus. Je m'y suis donc rendue.
- Très bien, mais pourquoi êtes-vous là ? demanda Harry en s'emparant de sa valise qu'il déposa ensuite sur le lit.
- On est venus te chercher, bien sûr ! Arthur m'a raconté tout ce qui c'est passé depuis ton arrivée à Poudlard.
- On retourne au Terrier ?
- Non, chez les Black, répliqua Leia en rangeant les chemises d'Harry qui traînaient par-ci par-là.
- Vous avez bientôt terminé les enfants ? Harry, j'ai réanimé ta tante.
- D'accord, on a bientôt fini, répondit Harry par l'embrasure de la porte.
- Passe-moi tes chaussettes, s'il-te-plaît, lui dit Leia.
Harry lui donna le linge qu'elle lui demanda au fur-et-à-mesure, tout en vérifiant que ses livres scolaires étaient bien rangés dans son sac.
Quand ses affaires furent toutes prêtes, Harry et son amie descendirent le tout en bas des escaliers. Pour leur faciliter la tâche, Mr Weasley lança un sort de mobilisation afin que la valise se déplace au gré de Harry.
Lorsque celui-cil parvint en bas des escaliers, il aperçu la tante Pétunia qui fixait Arthur avec une intense frayeur.
- Harry ? On y va !
Harry suivit Leia jusqu'à la voiture. La jeune fille s'installa au siège arrière. Harry hésita. Il n'osait pas trop rester en compagnie de cette fille qui le troublait.
- Et bien ? Viens ! l'encouragea Leia.
Harry se décida. Il s'installa à côté d'elle.
- Alors Harry ? Tu as passé de bonnes vacances ? lui demanda Mr Weasley qui s'installait à son tour devant le volant.
- Bof, répondit sobrement Harry. Il y a pire, mais il y a également mieux.
- Je vous dépose directement au Square Grimmaud, reprit Mr Weasley. Je dois retourner travailler.
- Vous ne restez pas avec nous ? s'étonna Leia. Pour quelle raison ? Vous n'avez donc pas de jour de congé ?
- Non, le Ministère s'organise enfin depuis un mois pour contrer le retour Voldemort. Nous devons tous travailler de plus en plus face à cette menace. Sans compter mon travail pour l'Ordre, rajouta-il avec fierté.
- Hermione et Ron sont également là-bas ? demenda Harry.
- Oui, confirma Arthur. D'ailleurs j'espère qu'ils n'ont pas fait de bêtises, ajouta-t-il en démarrant le moteur.
- Pourquoi donc ? dit Harry, stupéfait. Ils ont fait quelque-chose de mal ?
- Disons que j'ai eu des soupçons l'autre jour ... mais je pense qu'ils te diront tout cela quand tu arriveras.
Un grand <<BOUM !>> retentit, puis le salon des Dursleys disparut.
Harry regarda par la fenêtre. Il ne vit qu'un mélange confus de couleurs qui filaient le long de la vitre, comme une pluie de lumières colorées.
Enfin, ils arrivèrent sur un petit chemin de campagne. Mr Weasley démarra le moteur moldu puis se mit en route vers le Square Grimmaud. Ils arrivèrent très vite devant la maison.
- Harry ! Enfin !
Mrs Weasley sortit de la maison, les larmes aux yeux. Elle portait un tablier blanc à fleurs, ce qui indiquait qu'elle était sans doute en train de cuisiner avant leur arrivée.
- Je suis si contente que tu n'aie rien ! dit-elle en serrant Harry dans ses bras avec force, ce qui eut pour effet d'étouffer le jeune homme pendant quelques secondes.
Harry se dégagea de l'étreinte de la mère Weasley avec douceur, tout en la rassurant en lui disant qu'il allait parfaitement bien.
- Ne vous inquiétez pas Molly. Il n'y a eu aucun Mangemort qui ne m'a attaqué.
- Ca aurait pu arriver, gronda Mrs Weasley. Je sui certaine que tu a eu énormément de chance. A présent, tu es à l'abri.
- En effet, je n'imaginais pas mieux comme repaire sécurisé, répondit Harry avec malice. Je ne pouvais rêver mieux que d'être en votre compagnie.
- Harry, tu es toujours aussi poli et gentil ! déclara Molly avec fierté, tout en examinant Harry d'un air admirateur.
- Parce-que moi je ne vaux pas sa politesse et sa gentillesse ? s'offensa Leia. Je plaisante ! ajouta-t-elle en riant devant l'attitude d'une Molly perplexe.
Une ombre au loin observait toute la scène ... Elle émit un léger grognement de colère, puis s'évanouit derrière un buisson ...
Harry tourna la tête vers le jardin. Il s'était senti observé pendant quelques instants. << Non, ce n'est rien, se dit-il. C'est juste cette peur permanente qui me joue des tours. On vient d'en parler avec Mrs Weasley. Ce n'est rien. Calme-toi ... .>>
Harry se ressaisit. Il entra derrière Leia.
- Ca va ? s'inquièta Mrs Weasley. Tu m'as l'air soudain tout pâle.
- Ca va, J'ai cru que ... rien, tout va bien.
Il s'installa sur une chaise dans le salon.
- Ron ! Ca y est ! Il est là ! Ron ! Qu'est-ce-que tu fais ? Harry est arrivé!
- Oui, bon, laisse-le quand-même respirer !
Ron arriva, le visage écarlate. Il y avait une grande tâche verte sur sa chemise.
- Comment ça va mon vieux ? demanda-t-il à Harry. Vous n'avez pas fait de mauvaises rencontres ?
- Pas la moindre, en revanche, tu m'as l'air légèrement "accidenté", répondit Harry en désignant la tâche.
- Ah, oui, dit Ron en rougissant, c'est parce-que ... je préparais une soupe avec Maman.
- Tu fais de la cuisine ? s'étonna Harry en souriant. Depuis quand ?
- Ben en fait ...
- Harry, nous avons quelque-chose à te dire, coupa Hermione, qui était également devenue rouge.
- Hermione, ça ne peut pas attendre un peu ? dit Ron. Il vient à peine d'arriver.
- Je sais bien, mais il risque de ne pas comprendre si ... tu vois ce que je veux dire, ajouta l'adolescente en jetant un coup d'oeil vers Harry.
- Bon, d'accord, grommela Ron, gêné. Mais fais vite.
- Harry, commença Hermione sur un ton solennel, Ron et moi ... sortons ensemble, finit-elle en murmurant presque.
Elle détourna le regard, tandis qu' Harry restait stupéfait. Il avait envisagé des tas de possibilités, mais pas celle-ci. Hermione et Ron se disputaient tout le temps, comment était-ce possible ?
- Harry, je ne sais pas si tu prends cela mal, mais c'est arrivé un peu par hasard, dit enfin Ron, après quelques instants de silence. En fait, on se disputait encore, comme d'habitude, puis au fur et à mesure...
- On se rapprochait tout en se hurlant dessus, afin de crier plus fort que l'autre,enchaîna Hermione. On est arrivé à presque se toucher le nez. Puis lorsque je n'ai plus eu de souffle ...
- Hermione m'a embrassé, finit Ron qui était à présent rouge écarlate.
Harry tourna lentement la tête vers Ron.
- Quoi ? souffla-t-il. Hermione t'a embrassé ?
- C'était un accident, ajouta Hermione avec précipitation. Il m'énervait tant et je n'aime être en colère... j'ai craqué, finit-elle en baissant les yeux.
- Mais ... c'est merveilleux ! s'exclama Harry avec enthousiasme, ce qui fit sursauter Ron et Hermione. Ca s'est passé quand ? Vous auriez pu me le dire plus tôt !
- Et bien ...
- On ne pensait pas que cette nouvelle te rendrait si heureux, répondit Ron. Tu es sûre d'être content ? insista-t-il.
- On ne peut que l'être, après vous avoir entendu vous chamailler pendant cinq années. Au moins, vos relations seront plus douces à partir de maintenant, reprit Harry d'un ton ironique.
- Excusez-moi de vous interrompre, mais Mrs Weasley voudrait que nous l'aidions à mettre la table.
Leia revenait de la cuisine. Elle portait toujours une torche à flammes vertes dans la main droite.
- On arrive, répondit Hermione.
- Qu'est-ce que c'est que cette torche ? demanda Harry à la jeune fille.
- Ca ? C'est une Torche Eternelle, répondit son amie en désignant l'objet qu'elle tenait. Elle permet de repérer les âmes qui désirent se vanger des détraqueurs qui ont tué leur corps.
- Comment ça ? s'exclama Harry. Je croyais qu'ils les dévoraient !
- Ils les aspirent, mais les véritables esprits s'enfuient avec un grand désir de vangeance, répondit Leia d'une voix grave. Ils peuvent causer la mort d'un sorcier, tu sais. C'est très dangereux. S'ils sont en groupe, c'est encore pire. Ce problème a récemment été découvert, ajouta-t-elle en déposant l'objet dans un support approprié accroché au mur.
Harry se sentit à nouveau observé. Il lui semblait entendre une voix ...
Oui ... c'est ça ... tu m'entends ? ... je suis là ... tu ne m'as pas oublié ... tu ne m'as pas oublié !
- Et lorsque cette Torche les a repéré, que fait-elle ? demanda Ron avec une certaine inquiétude dans la voix.
Harry sursauta.
- Elle devient bleue, puis émet une lumière dorée pour les garder à distance. Mais s'il y en trop, il vaut mieux déguerpir.
Harry se sentit soudain faible. Il lui semblait avait attrapé une grosse fièvre.
- Ca va ? s'inquièta Leia. Tu m'as l'air soudain tout pâle.
Harry sortit de sa rêverie. Tout les autres le regardaient d'un air inquiet.
- Oui, je vais bien, réondit-il rapidement. Je pensais simplement à autre chose, ajouta-il d'un ton qui se voulait rassurant, mais qui ne convaincut personne.
Oui ... tu vois ? Tu m'entends, tu me sens ...
Harry pâlit. D'où venait cette voix, cette chose ?
- Tu es sûr que ça va ? insista Hermione.
- Ne t'inquiète pas, c'est à cause du voyage. Je n'ai pas l'habitude de voir toutes les couleurs défiler à bord d'une voiture, finissa Harry en souriant.
Bien que personne ne fut rassuré par ces dernières paroles, ils reprirent la conversation.
- Et tu crois qu'elle est utile dans cette maison ? s'enquit Ron d'une voix tremblante.
Là ... reste tranquille ... c'est bientôt l'heure ...
Harry sentait toujours cette chose, mais il ne dit rien. Il écouta le reste de la discussion tout en restant préoccupé.
- Dumbledore m'a dit qu'un ancêtre avait été condamné au Baiser du Détraqueur il y 153 ans, poursuivit Leia. Je préfère donc conserver mon flambeau à portée de main, dit Leia avec un sourire tout en tapotant sa torche. La torche peut également nous prévenir de la présence de Détraqueurs par projection de flammes noires. Enfin, par d'intenses flammes rouges, elles indiquent la présence de fantômes. Bien, si on allait aider Molly ? Il y a du travail ! s'impatienta la jeune fille.
- Allons-y.
Mais avant que chacun ait pu sortir de la pièce, la torche scintilla d'une pâle lumière bleue. Une étrange sensation de malaise s'empara d'eux. Les jeunes enfants tournèrent lentement la tête vers le mur. Puis leur doute se confirma. La torche émettait d'intenses flammes bleues.

sympa comme suite sontinue comme ca
en plus tes chapitres commenceent à avoir une taille beaucoup plus respectable
et pour ron et hermion
et triple pour le nom de leia

y en a qui abuse un peu sur star wars et narnia

ps: met un disclaimer avant ta fic stp